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LA CHASSE EN CORSE

Tout d'abord, je dois vous dire que chaque chasseur a son propre fusil, qu'il le choisit minutieusement et qu'il en prend soin.
Il y a différents types de fusils: le fusil superposé(avec deux canons superposés, qui tire deux coups), le fusil juxtaposé (avec deux canons juxtaposés, qui tire deux coups), le fusil simplex (avec un seul canon qui peut tirer un coup) et le fusil automatique (avec un seul canon mais qui peut tirer trois coups maximum).



LA CHASSE EN CORSE
En corse, nous avons de la chance car contrairement au continent, le tir à la chevrotine est autorisé. On trouve différentes marques de munitions (winchester, remington ...etc)
On trouve aussi du gibier moyen pour les femelles et assez gros pour les mâles. On distingue les mâles des femelles car ils ont des dents qui dépassent de la gueule.
Moi je chasse avec un fusil superposé cal 12 chambré76 ( magnum) car le juxtaposé a le fût trop court (le fût est fait en bois et se situe en-dessous des canons pour tenir quand on tire) et le fusil automatique ne me plait pas car il demande trop d'entretien.

LA CHASSE EN CORSE
Un jour j'étais à la chasse avec mon père et notre teckel et on était sur la route de Revinda; c'était le matin, il faisait a peine jour et tout à coup mon père voit une laie avec ses marcassins. Mon père me met en poste et va lâcher la teckel. J'entends deux coups: mon père en avait tué un et il avait raté la laie. Soudain j'aperçois un marcassin qui s'était enfui au coup de feu. Je le vise, je tire deux coups et il s'en va... Je croyais l'avoir raté mais mon père, qui revenait, l'a trouvé mort a dix mètres de là ou je l'avais tiré. Et voilà comment j'ai eu mon premier sanglier.

Je vais vous raconter maintenant comment j'ai tué mon plus gros sanglier: c'était la première fois que j'allais avec cette équipe là, car mon père s'était disputé avec le chef de notre ancienne équipe. J'étais posté et je n'entendais pas de chien courir, quand tout à coup, j'entends un bruit de branches au-dessus de moi et j'aperçois un gros sanglier mâle, je le tire, il s'enfuit, je lui tire le second coup, je lui casse les reins, je recharge, je lui tire, le troisième coup dans l'épaule et pour l'abattre je lui tire le quatrième et dernier coup dans la tête. Il a fallu quatre hommes costauds pour le mettre sur le dos de Lucien. Après trois heures de marche et plusieurs haltes, on arrive enfin au village où l'on a mangé un morceau, car il était déjà trois heures et depuis le matin on n'avait rien dans l'estomac. Plus tard on a dépecé l'animal.
En rentrant chez moi, j'ai donné un gigot de la bête à ma grand-mère et des côtelettes et le foie à mon ancienne nourrice, car le foie revient a celui qui a tué l'animal. Elles l'ont mangé et m'ont dit qu'il était très bon...

François-Xavier 5ème2