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LE PETIT CHEVAL



Je porte le poids de la tête du petit cheval sur mon épaule. Le pauvre cheval donne l'impression de ne pas tenir sur ses jambes.
Quelques heures avant, dans la carrière, alors que je marchais en attendant le vétérinaire, il s'était déjà couché deux fois pour se rouler.
L'intervention du vétérinaire devenait obligatoire. Après avoir essayé de vérifier la présence d'un bouchon ou non, le vétérinaire décide de « vidanger » le poney... Sous calmant, un tuyau enfoncé dans le nez jusque dans l'estomac, le pauvre cheval ne va pas très bien mais reste tranquille. Une échographie confirme un problème dans l'intestin grêle. Il faut l'opérer, mais peut être que les propriétaires n'en ont pas les moyens.
Ce poney va-t-il nous quitter?
Quelques heures après le départ du vétérinaire, la situation est normale, le cheval est choqué mais ce sont les médicaments qui agissent qui provoque cette réaction. Au bout de plusieurs heures à le réchauffer et le faire marcher, son poil sèche, recommence à briller, son œil me paraît plus ouvert, il est plus alerte. Tard dans la soirée, je décide de rentrer chez moi pour lui permettre de se reposer. Dans mon lit, j'attends le texto de Pauline, ma monitrice, pour me prévenir qu'il va mieux.
Après une nuit d'insomnie, à 6heures du matin, je reçois un sms: « TOUT VA BIEN ».
Raphaële SANCHEZ 4ème 2