Etre présent
Le retour de vacances estivales est souvent accompagné de bonnes résolutions pour réussir son année scolaire. Quelques principes de base ont ainsi été rappelés aux élèves en classe afin de leur donner quelques clefs de la réussite scolaire.
Tout élève a les capacités de progresser et de réussir à l’École à condition de respecter quelques règles.
Avant tout, les expériences montrent que l'absentéisme est la cause principale de l'échec scolaire.
La présence en cours est un atout primordial. C'est en classe et à l’École que tout se passe.
Tout élève a les capacités de progresser et de réussir à l’École à condition de respecter quelques règles.
Avant tout, les expériences montrent que l'absentéisme est la cause principale de l'échec scolaire.
La présence en cours est un atout primordial. C'est en classe et à l’École que tout se passe.
Avoir ses affaires
La réussite est aussi l'application de comportements tels que d'avoir toujours ses affaires en classe pour être mieux disposé à travailler et suivre les cours. Pour ne pas oublier ses affaires, la préparation du cartable la veille est un moyen essentiel pour éviter tout oubli d'affaires ou éviter de préparer le cartable en toute hâte le matin. La nuit, pendant que le corps est au repos, le cerveau réorganise tout ce qui a été fait dans la journée. La moindre contrariété va venir... contrarier le cerveau dans son travail de réorganisation. Il est donc important de s'endormir sans que rien ne puisse interférer le travail du cerveau. C'est aussi un atout pour un sommeil réparateur, nécessaire pour lutter contre les somnolences à l'Ecole.
Etre attentif ...
L'attention en classe est une notion vague. Pourtant l'attention est une posture incontournable pour favoriser la mémorisation et la compréhension. Les études dans le domaine des neurosciences nous démontrent clairement aujourd'hui que pour comprendre ou mémoriser il est nécessaire de faire des liens avec des choses que l'on connait déjà: un acquis. Un élève qui ne "comprend pas" est tout simplement un élève a qui il manque un acquis pour pouvoir faire le lien nécessaire pour une compréhension. Quand le lien n'existe pas il faut ainsi passer par une autre voie qui permettra à l'enfant de faire un lien par analogie ou similitude, c'est à dire avec quelque chose qu'il connait.
L'attention c'est juste être conscient de l'attention qui décline afin de recentrer son attention sur le cours, l'écoute du professeur ou l'activité proposée. Cette action de recentrage ne peut se faire que par des prises de conscience de l'inattention. en fait, "je dois être attentif à mon attention".
Ainsi en cours l'attention va permettre à la fois d'identifier ce que je comprends mais aussi et surtout ce que je ne comprends pas. Je ne suis pas nul parce que je ne comprends pas mais par contre je suis intelligent quand je sais identifier ce que je ne comprends pas, car c'est là que mon intelligence prend tout son sens en cherchant les ressources pour comprendre: prof, internet, manuel scolaire, copain de classe, parents, frères ou sœurs, mémoire...les ressources sont multiples. Culpabiliser parce que on ne comprend pas est le meilleur moyen pour s'avouer vaincu.
L'attention c'est juste être conscient de l'attention qui décline afin de recentrer son attention sur le cours, l'écoute du professeur ou l'activité proposée. Cette action de recentrage ne peut se faire que par des prises de conscience de l'inattention. en fait, "je dois être attentif à mon attention".
Ainsi en cours l'attention va permettre à la fois d'identifier ce que je comprends mais aussi et surtout ce que je ne comprends pas. Je ne suis pas nul parce que je ne comprends pas mais par contre je suis intelligent quand je sais identifier ce que je ne comprends pas, car c'est là que mon intelligence prend tout son sens en cherchant les ressources pour comprendre: prof, internet, manuel scolaire, copain de classe, parents, frères ou sœurs, mémoire...les ressources sont multiples. Culpabiliser parce que on ne comprend pas est le meilleur moyen pour s'avouer vaincu.
Anticiper...
Anticiper ses devoirs c'est ne pas remettre à plus tard les devoirs qui m'ont été donné aujourd'hui. En cours, le fait d'écouter le professeur n'est pas une action. Quand il n'y a pas d'action on fait alors appel à la mémoire courte, c'est à dire une mémoire qui fera disparaître 90 % de ce qui a été dit si ce qui vient d'être appris n'a pas été réactivé.
Pour réactiver ce qui a été appris, une lecture, chaque soir, c'est à dire une mise en action, de tous les cours de la journée, ce qui représente peu de temps au bout du compte, permettra de mieux mémoriser. De même, la veille du prochain cours de telle ou telle discipline, une nouvelle lecture du cours précédent réactivera une nouvelle fois ce qui a été appris précédemment.
Il suffit d'essayer pour voir ....
Pour réactiver ce qui a été appris, une lecture, chaque soir, c'est à dire une mise en action, de tous les cours de la journée, ce qui représente peu de temps au bout du compte, permettra de mieux mémoriser. De même, la veille du prochain cours de telle ou telle discipline, une nouvelle lecture du cours précédent réactivera une nouvelle fois ce qui a été appris précédemment.
Il suffit d'essayer pour voir ....
Aller au delà du cours, éveiller sa curiosité...
Le comportement humain montre combien chacun d'entre nous préfère ce qui vient de nous plutôt que ce qui vient de l'autre. Ainsi, le fait de ne pas se contenter du cours, mais de réserver des moments dans la semaine à des recherches personnelles sur telle ou telle notion en mathématiques ou en français en multipliant les exercices, "comme un jeu" personnel, le fait d'aller chercher sur internet, dans une encyclopédie, ou par tout autre moyen des informations complémentaires sur telle période étudiée en histoire ou tel chapitre de SVT ou de sciences physiques permet peu à peu d'éveiller la curiosité et d'apprendre. Car n'oublions pas une chose essentielle, notre cerveau n'est fait que pour une chose: apprendre. Son élasticité est telle qu'il n'a aucune limite à l'apprentissage, bien au contraire, plus je me mets en situation d'apprentissage, plus j'entraîne mon cerveau à apprendre.
Ne pas renoncer aux changements
L'homo sapiens a près de 200 000 ans et autant d'années d'évolution. Il est donc impossible aujourd'hui d'inscrire l'être humain dans l'incapacité au changement. Chaque jour, chaque minute, à chaque occasion le changement s’opère. Il est inutile de se mettre des étiquettes telles que "je suis nul en...", ou encore "de toutes façons je n'aime pas cette discipline", ou encore "ce prof ne m'aime pas", qui ne sont au fond que des prétextes qui nous inscrivent dans l’immobilisme là ou portant le changement est possible et même inscrit dans nos gênes. La réflexion de chacun doit se porter plutôt sur "qu'est ce que moi je peux faire pour changer les choses...pour ne plus avoir le sentiment d'être nul... pour ne plus avoir le sentiment que je n'aime pas cette discipline...". Accepter le changement c'est accepter le fait que j'ai à tout moment la capacité de changer les choses.