Au milieu du XIX siècle, la vie est difficile en Corse. Faible activité économique, faibles revenus. De nombreux Corses partiront pour Porto Rico afin d'y développer certaines cultures dont celle du café.
L’émigration corse vers Porto Rico s’inscrit dans un mouvement général d’émigration européenne vers les Amériques durant le 19e siècle. Les réseaux familiaux jouent un rôle central dans ces flux. L’exemple de la Balagne, région située au nord-ouest de la Corse, permet d’aborder ce phénomène complexe, multifactoriel et multiscalaire par le prisme d’une microanalyse en tenant compte des continuités et des ruptures qui affectent les familles « transnationales ». Ces migrations s’inscrivent dans un champ migratoire qui intègre, outre la Corse et Porto Rico, les ports de Livourne, Gênes ou Marseille, et les Antilles, plus particulièrement l’île de Saint-Thomas. Elles s’expliquent par de multiples facteurs qui peuvent se combiner (économiques, démographiques, familiaux, individuels…). Ces installations ont été favorisées par le contexte portoricain. A partir de 1815, la monarchie espagnole facilite l’installation de migrants venus des nations amies de l’Espagne dans le but de mettre en valeur cette île de Caraïbe. Les Balanins et leurs familles participent au développement de l’agriculture commerciale principalement dans l’Ouest. Une partie des émigrés restent en Amérique, d’autres font le choix de rentrer en Corse.
L’émigration corse vers Porto Rico s’inscrit dans un mouvement général d’émigration européenne vers les Amériques durant le 19e siècle. Les réseaux familiaux jouent un rôle central dans ces flux. L’exemple de la Balagne, région située au nord-ouest de la Corse, permet d’aborder ce phénomène complexe, multifactoriel et multiscalaire par le prisme d’une microanalyse en tenant compte des continuités et des ruptures qui affectent les familles « transnationales ». Ces migrations s’inscrivent dans un champ migratoire qui intègre, outre la Corse et Porto Rico, les ports de Livourne, Gênes ou Marseille, et les Antilles, plus particulièrement l’île de Saint-Thomas. Elles s’expliquent par de multiples facteurs qui peuvent se combiner (économiques, démographiques, familiaux, individuels…). Ces installations ont été favorisées par le contexte portoricain. A partir de 1815, la monarchie espagnole facilite l’installation de migrants venus des nations amies de l’Espagne dans le but de mettre en valeur cette île de Caraïbe. Les Balanins et leurs familles participent au développement de l’agriculture commerciale principalement dans l’Ouest. Une partie des émigrés restent en Amérique, d’autres font le choix de rentrer en Corse.