Le mensuel SCIENCES HUMAINES consacre ce mois ci sa une sur le thème de la confiance.
Un article sur l'école apporte des éléments importants sur cette notion, éléments qui peuvent d'ailleurs facilement être transposables dans le milieu familial. Pour en savoir plus rendez vous dans l'Espace parents - Café des parents du site du Collège...
Un article sur l'école apporte des éléments importants sur cette notion, éléments qui peuvent d'ailleurs facilement être transposables dans le milieu familial. Pour en savoir plus rendez vous dans l'Espace parents - Café des parents du site du Collège...
Il est noté que ce n'est pas la confiance en soi en elle même qui est important, mais davantage la perception que nous avons à nous voir progresser. L’élève qui ne perçoit plus de solution pour réussir selon les critères scolaires, qui ne se voit plus capable de répondre aux attentes et aux exigences de l'école, va perdre toute confiance en soi dans ce domaine. Cela peut éveiller chez lui par le biais de ce que l'on appelle les mécanismes de défense des comportements de révolte (indisciplines voire absentéisme). Car il est totalement compréhensible que toute personne réagisse face à ce qui lui renvoie l'idée d'une incapacité à réussir là ou d'autres réussissent. Nous tentons de lutter inlassablement et même naturellement contre ce qui nous renvoie une image négative de nous même, et il en est de même pour l'élève dans la classe et de l'enfant en famille.
Mis à part si le contexte familial ne s'y prête pas en raison de son instabilité et d'un sentiment d'insécurité qui en résulte, le jeune enfant se construit dans une confiance en soi élevée. Jusqu'au début de l'adolescence l'enfant a une capacité de compréhension abstraite des choses qui l'entourent. Le développement cognitif qui s'opère jusqu'à l'âge de 25 ans, considéré comme l'âge de maturité du cerveau, l'adolescent va développer des capacités à prendre conscience de la réalité du monde qui l'entoure. Par des apports théoriques constants l'école y contribue largement.
Il est donc incontestable que tant à l'école que dans le cercle familial, entretenir des pratiques et des rapports qui mettent l'enfant / élève dans un climat de confiance permanent, est un enjeu éducatif et intellectuel important, voire même un défi commun.
On note plusieurs facteurs à ce sentiment de confiance et de compétence de l'enfant / élève, comme de l'adulte d'ailleurs: la mise en situation de réussite qui peut totalement cohabiter avec des échecs car si au côté du sentiment d'échec cohabitent des situations de réussite le sentiment de compétence demeure. Ce sentiment de compétence reste un atout majeur pour entretenir motivation et confiance. Autre facteur déterminant est la réaction de l'entourage face aux réussites comme aux échecs (parents, enseignants, camarades..). Des études démontrent combien le jugement d'une personne sur les capacités de chacun, peut avoir une influence sur ses compétences. Ainsi le climat de confiance que l'on peut instaurer dans la classe comme dans le cercle familial est déterminant sur les performances de l'enfant / élève. D'ou l'importance à ne pas dramatiser certaines situations là ou il serait plus profitable d'aider (et non de contraindre) l'enfant / élève à rechercher des solutions par lui même pour tirer un profit positif de son "erreur". Nous faisons alors appel au cortex préfontal du cerveau qui est l'espace de la réflexion et de la pensée au profit de la partie limbique qui nous place dans l'émotion et nous coupe alors de toute réflexion.
Il est désormais prouvé que les conditions favorables aux apprentissages, mais aussi au bien être, sont d'ordre cognitif mais aussi relationnel et émotionnel. Quand on favorise la relation et le lien, c'est à dire l'adoption de postures qui tendent vers l'écoute de l'autre, on crée alors des conditions plus favorables au changement de comportement de l'enfant / élève et à l'évolution de sa personnalité, tout en favorisant sa capacité à devenir autonome et responsable. L'enjeu de l'école est là: d'une part apprendre aux élèves à intégrer les règles et à les comprendre (et non seulement à les lui imposer) et d'autre part lui permettre de développer confiance en soi, estime de soi en valorisant ses compétences, en inscrivant l'échec non pas comme une fin en soi mais comme une opportunité pour progresser.
Tout cela contribue à favoriser l'émergence de générations autonomes et responsables.
Mis à part si le contexte familial ne s'y prête pas en raison de son instabilité et d'un sentiment d'insécurité qui en résulte, le jeune enfant se construit dans une confiance en soi élevée. Jusqu'au début de l'adolescence l'enfant a une capacité de compréhension abstraite des choses qui l'entourent. Le développement cognitif qui s'opère jusqu'à l'âge de 25 ans, considéré comme l'âge de maturité du cerveau, l'adolescent va développer des capacités à prendre conscience de la réalité du monde qui l'entoure. Par des apports théoriques constants l'école y contribue largement.
Il est donc incontestable que tant à l'école que dans le cercle familial, entretenir des pratiques et des rapports qui mettent l'enfant / élève dans un climat de confiance permanent, est un enjeu éducatif et intellectuel important, voire même un défi commun.
On note plusieurs facteurs à ce sentiment de confiance et de compétence de l'enfant / élève, comme de l'adulte d'ailleurs: la mise en situation de réussite qui peut totalement cohabiter avec des échecs car si au côté du sentiment d'échec cohabitent des situations de réussite le sentiment de compétence demeure. Ce sentiment de compétence reste un atout majeur pour entretenir motivation et confiance. Autre facteur déterminant est la réaction de l'entourage face aux réussites comme aux échecs (parents, enseignants, camarades..). Des études démontrent combien le jugement d'une personne sur les capacités de chacun, peut avoir une influence sur ses compétences. Ainsi le climat de confiance que l'on peut instaurer dans la classe comme dans le cercle familial est déterminant sur les performances de l'enfant / élève. D'ou l'importance à ne pas dramatiser certaines situations là ou il serait plus profitable d'aider (et non de contraindre) l'enfant / élève à rechercher des solutions par lui même pour tirer un profit positif de son "erreur". Nous faisons alors appel au cortex préfontal du cerveau qui est l'espace de la réflexion et de la pensée au profit de la partie limbique qui nous place dans l'émotion et nous coupe alors de toute réflexion.
Il est désormais prouvé que les conditions favorables aux apprentissages, mais aussi au bien être, sont d'ordre cognitif mais aussi relationnel et émotionnel. Quand on favorise la relation et le lien, c'est à dire l'adoption de postures qui tendent vers l'écoute de l'autre, on crée alors des conditions plus favorables au changement de comportement de l'enfant / élève et à l'évolution de sa personnalité, tout en favorisant sa capacité à devenir autonome et responsable. L'enjeu de l'école est là: d'une part apprendre aux élèves à intégrer les règles et à les comprendre (et non seulement à les lui imposer) et d'autre part lui permettre de développer confiance en soi, estime de soi en valorisant ses compétences, en inscrivant l'échec non pas comme une fin en soi mais comme une opportunité pour progresser.
Tout cela contribue à favoriser l'émergence de générations autonomes et responsables.