i Sintineddi

“Di ciò chi ùn hè storia tiniti li sicreti...
De ce qui n’était pas encore l’histoire vous gardez les secrets...”



i Sintineddi

Antequera, Stonehenge, Carnac - pour ne citer qu’eux - sont universellement connus pour leurs vestiges monumentaux, mais beaucoup moins de personnes paraissent savoir qu’au cœur de la Méditerranée une île ensoleillée possède sur son sol, un extraordinaire ensemble de monolithes sculptés, certainement unique au monde, gardant figés dans la pierre leurs secrets depuis plus de 3000 ans.
Le nom de cette île ?
La Corse.
 

« i Sintineddi » ces sentinelles ne sont pas une révélation pour les spécialistes ou même les passionnés de « vieilles pierres » ni pour la majorité des habitants de l’île de beauté car dès 1839 on en parlait déjà.
C'est en Corse qu'il y a l'un des ensembles mégalithiques les plus impressionnants d'Europe.

Alors que la civilisation des grands bâtisseurs de monolithes s'était partout éteinte, elle continuait à fleurir dans les montagnes de l'île de beauté.


i Sintineddi


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Du bloc brut ou d'aspect phallique aux splendides statues-menhirs fixant dans la matière l'esprit d'un ennemi tué au combat ou d’un chef guerrier, des centaines de pierres dressées racontent l'histoire d'un peuple oublié qui, vers 1 600 ans avant J.-C., selon Roger Grosjean, dut reculer sous les coups des peuples de la mer venus du Sud.
Ces envahisseurs, les « Torréens », érigèrent d'imposants monuments en blocs cyclopéens et des temples en forme de tholos ; leurs casques cornus et leurs armes de bronze apparaissent sur les statues-menhirs du peuple mégalithique.

C'est probablement à Filitosa, et sur le plateau de Cauria sur la commune de Sartène, qu'eurent lieu les derniers combats…
Plus de 3 000 ans se sont écoulés ; seules demeurent les pierres, témoins d'un antique affrontement.

François De Lanfranchi et Michel Claude Weiss s’opposent à cette hypothèse car la comparaison entre les statues-menhirs et la représentation des « Shardanes » sur les bas-reliefs de Médinet-Habu en Égypte, repose sur des éléments trop vagues voire douteux.
Ils proposent plutôt le nom de « Korsi » pour désigner les habitants de l’âge du Bronze.

Ces « Stantari » doivent nous révéler tous leurs secrets.



Di ciò chi ùn hè storia tiniti li sicreti…
De ce qui n’était pas encore l’histoire vous gardez les secrets…

Nous allons ici essayer de faire revivre la captivante histoire des statues-menhirs et du peuple qui les érigea. Mieux connaître ces sites devenus célèbres comme Filitosa, le plateau de Cauria ou de Levie.
On ne peut, bien évidemment, parler de quelque chose sans l’avoir vu. C’est pourquoi, grâce aux nouvelles technologies, on peut visiter des sites sans se déplacer par le biais du Multimédia (Cédérom, Dévédérom, ou site internet) associant du son, de l’image ou bien encore de la vidéo. Aussi par ce support du XXe siècle, nous pouvons faire ressusciter la vie à l’aube de l’histoire.

Cette période, débute à l’âge du bronze et les idoles des pierres dressées par tout un peuple en sont les fantastiques et immortels témoins.

Rédigé par Xavier Casciani le Samedi 15 Septembre 2018 à 07:34 | Lu 5316 fois

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