THEMATIQUE RETENUE : "L'émancipation de la femme au XXe
siècle".
OEUVRES RETENUES : "Famille au bord de la mer" de Pablo Picasso et "Les loisirs sur fond rouge" de Fernand Léger.
En étudiant ces deux œuvres, nous avons voulu mettre en contraste les mentalités au fil du temps.
Dans la première œuvre, qui date du début des années folles, on voit une femme qui par un instinct maternel, veille sur sa famille, et qui est habillée quand son compagnon est nu, l’exemple typique d’une femme de l’avant-guerre.
Dans la deuxième, qui date des années 50, on voit des femmes musclées, sur des sortes de vélos, qui à travers tous leurs gestes provoquent leurs compagnons, occupés à veiller sur leurs enfants. Il y a donc une inversion des rôles, et une nouvelle représentation de la femme, rarement vue jusque-là. C’est un premier pas vers l’émancipation des femmes.
OEUVRES RETENUES : "Famille au bord de la mer" de Pablo Picasso et "Les loisirs sur fond rouge" de Fernand Léger.
"FAMILLE AU BORD DE LA MER", Analyse d'une œuvre d'art. | ||||
PRESENTATION "Famille bord de la mer" est une œuvre réalisée à l'huile sur toile de l'artiste espagnol Pablo Picasso. C'est un peintre, dessinateur et sculpteur né à Malaga en 1881 et mort en 1973 à Mougins (France).
LE TABLEAU Il représente une image triangulaire d'une famille installée sur le sable, à la plage. La plage est et a été un sujet souvent traité par les peintres. Ce lieu magique a beaucoup influencé les artistes sensibles à sa beauté. C’est l’endroit des rencontres entre trois éléments, la terre, la mer et le ciel voir des quatre éléments si l’on rajoute le feu du soleil. C’est l’endroit où finit la terre. C’est l’endroit du mouvement incessant du flux et du reflux de la marée. Il a été peint pendant la période classique de Picasso. L'artiste connait une accalmie sentimentale et de prospérité et renoue avec un art plus classique, ce qui explique l'œuvre calme, ou les trois personnages se détendent et partagent les joies familiales. Il mesure 17,6 cm de largeur et 20,2 cm de longueur. Il est exposé au musée Picasso à Paris. C'est une œuvre figurative car on voit des éléments réels. (Art figuratif : qui s'attache à donner une représentation plastique reproduisant exactement l'apparence des objets représentés) CONTEXTE HISTORIQUE Cette œuvre a été réalisée en 1922, durant les années folles. Qu'est-ce que les années folles ? Après la Première Guerre Mondiale (1914-1918), les femmes avaient un rôle important au sein de la famille mais pas dans le reste de la société. La fonction de femme est celle des activités ménagères au sein du mariage, l'éducation des enfants, ainsi qu'un rôle de génitrices. La religion et les coutumes n'ont pas encouragé les femmes à avoir une vie professionnelle. La société a toujours cantonné ces femmes dans les travaux agricoles et domestiques au sein de la famille, ou en tant qu'employées de maison. Mais après cette guerre qui fut dévastatrice, une génération nouvelle rêve d'un monde nouveau et proclame "Plus jamais ça !" Les femmes se mettent en quête du bonheur ; elles se libèrent un peu, elles commencent à faire des choses interdites jusque-là, à diminuer la taille de leurs vêtements et certaines portent les cheveux courts à la "garçonne". Des nouvelles danses, comme le charleston, apparaissent : des danses beaucoup plus rythmées et où l'on s'amuse davantage. Mais sur ce tableau, on ne peut pas encore parler de "transgression des règles". C'est le tout début de cette rébellion, et la femme est encore représentée comme avant tout une mère de famille, et non comme une femme libérée qui apparaîtra seulement quelques temps plus tard à travers les peintures ou les publicités.
DESCRIPTION Cette œuvre est une huile sur bois qui ne fut connue qu'après la mort de Picasso. Elle représente une image triangulaire d'une famille se détendant à la plage. L'homme est au premier plan, l'enfant au plan médian, et la femme se trouve au 3ème plan, elle s'occupe de ses deux biens. L'arrière-plan est assez sombre, de façon à faire ressortir les trois personnages aux couleurs claires. L'homme nu, s'est endormi dans un geste pudique, tandis que la femme semble veiller sur son enfant qui lui aussi est dénudé. Elle domine physiquement toute la famille, et porte une robe blanche la faisant ressembler à un ange veillant sur sa famille. L'attitude de la mère qui protège l'enfant révèle l'importance de la femme au sein de la famille et dans l'éducation des enfants. Selon nous, ce tableau peut laisser penser qu'à cette époque les femmes n'avaient ni les mêmes libertés, ni les mêmes droits que les hommes. Cet œuvre montre en effet la nudité de l'homme, tandis que la nudité de la femme reste encore taboue à ce début des années folles. La femme est plutôt représentée encore sous la forme maternelle que peut donner l'image d'une mère. INTERPRETATION DES TROIS PERSONNAGES. La mère qui domine physiquement sa famille, tient chaleureusement son petit par le bras, et regarde son compagnon, elle fait penser à un ange protégeant les êtres qui lui sont chers. Elle représente parfaitement l'image de la femme du début du XXe siècle. Le petit garçon ne porte pas de vêtements. Il parait heureux d'être avec ses parents, il a une gestion d'affection envers son père (il lui touche l'oreille) et le contact du bras de sa mère ne semple pas le déranger. On peut voir l'homme ainsi allongé comme Jésus. Il ne porte lui non plus pas d'habits, et il s'est endormi en cachant ses parties intimes. Il semble être heureux de se détendre sur cette plage, et il laisse sa compagne s'occuper de leur fils. CONCLUSION Cette toile, ou l'on peut voir un contraste de couleurs claires-obscures, est calme et montre les joies de la détente familiales, un jour de plage. Si on observe les personnages, on remarque qu'il y a de fortes relations entre eux, et que c'est une famille unie. Cependant, Picasso montre, lui aussi, la femme au foyer "inférieure" au père. Celui-ci est nu, et semble faire une sieste, sans se soucier de son petit garçon, qui lui non plus ne porte pas de vêtements. La femme par contre, elle, est vêtue d'une robe blanche, et elle ne peut pas somnoler, parce qu'elle soit s'occuper de son enfant. Il faudra encore attendre des pour que les peintres montrent une femme libérée, avec de nouveaux droits, et non une mère de famille. |
"LES LOISIRS SUR FOND ROUGE" Analyse d'une œuvre d'art en contraste avec la première. | ||
PRESENTATION "Les loisirs sur fond rouge" est une œuvre de l'artiste Fernand Léger. C'est un grand peintre français mais aussi un créateur de cartons de tapisseries et de vitraux, un décorateur, un céramiste, un sculpteur et un dessinateur illustrateur. Il est né en 1881, comme Picasso, à Argentan et il décède en 1955 à Gif-sur-Yvette.
LE TABLEAU C'est une peinture principalement réalisée avec des couleurs chaudes. Elle mesure 113 cm de largeur et 140 cm de longueur. Elle est exposée au musée national Fernand Léger, à Paris. Cette composition avec ces six personnages illustre l'esthétique efficace et la sensibilité sociale de Fernand Léger à son retour en France après l'exil américain. En effet, au début de la Seconde Guerre Mondiale, Léger fuit la France pour New York, « le plus formidable spectacle du monde ». Cette période américaine est particulièrement créative. Avec la série des Plongeurs et des Cyclistes, Léger invente le principe de la couleur en dehors, par lequel il dissocie couleurs et formes. Il enseigne en Californie à Mills College et installe son atelier à New York l’hiver, et à Rouses Point l’été. En 1945, Fernand Léger adhère au parti communiste français et rentre en France. A son retour, il retrouve son atelier rue Notre-Dame-des-Champs et ouvre une nouvelle école à Montrouge, puis à Paris. CONTEXTE HISTORIQUE En 1950, soit juste après le Seconde Guerre Mondiale, le rôle de la plupart des femmes semble toujours se résumer aux faits d'être une bonne épouse, une bonne mère et une bonne ménagère. Après la guerre, l'économie est peu à peu relancée et vise les femmes donc la famille par des publicités. De plus cette période permet aux femmes de s'accomplir pleinement dans ce rôle grâce à l'apparition de nouveaux appareils comme l'aspirateur, censés lui faciliter la vie et la rendre plus confortable. Sur cette publicité Moulinex (1950), marque phare encore de nos jours, le mari offre à sa femme un robot qui d'après son slogan "pour elle un Moulinex, pour lui des bons petits plats" montre que c'est un cadeau intéressé car il regarde ce qu'elle lui fait à manger. Cependant, c'est dans ces dans ces années-là que la femme évolue tout de même beaucoup. La fin de la guerre a apporté aux femmes une certaine autonomie qu'elles souhaitent garder aux retours de leurs maris. Pendant la guerre, elles ont été présentes dans la Résistance, ce qui se ressent dans la politique d'où le droit de vote accordé le 21 avril 1944, ce qui émancipera la femme de son mari, puisque elle aussi peut avoir ses idées, ses propres opinions. Simone de Beauvoir a joué un grand rôle dans l'émancipation de la femme par l'acquisition de son indépendance. Sa phrase choc «On ne nait pas femme, on le devient» crée un déclic pour de nombreuses femmes. Certaines femmes essayent de franchir le pas, mais elle ont du mal (comme dans la chanson «Johnny fais-moi mal» de Boris Vian, ou la femme essaye de tenir tête à l'homme, de l'insulter, d'être dure, et finit finalement par être peinée, sans réussir à garder sa volonté jusqu'au bout.) Puis vers les années 1960, la publicité voit apparaître la femme pin-up qui signifie : «Femme fatale, poupée, sexe symbole, provocante sans être vulgaire, la pin-up». Elle est représentée par ses créateurs comme la femme idéale. De nouveaux droits lui sont accordés comme celui de 1965 qui ne donne plus au mari la possibilité d'interdire à sa femme de travailler, celui de 1966 qui interdit aux patrons de licencier une femme enceinte et de 1967 de Neuwirth qui légalise la contraception. Elle donne une image de la femme plus glamour en quête de liberté. C'est le début de la "femme objet". DESCRIPTION Cette composition avec ses six personnages illustre l'esthétique efficace et la sensibilité sociale de Fernand Léger à son retour en France après l'exil américain. Les formes sont centrées sur un fond uni rouge grâce à un cerne noir qui isole et accentue le contraste des formes et des couleurs. Les deux couples paraissent heureux, ils se détendent. Sur ce tableau, les femmes font du vélo tandis que les hommes sont en train de s'occuper des enfants, il y a donc une inversion des rôles. Les personnages sont posés sur la plage pour une photo ; la mer est au tout premier plan. Le peintre, le photographe ou le spectateur est donc comme placé dans l'eau. Quelques éléments pourraient faire penser à une scène de cirque (couleurs franches, monocycles, vélos, justaucorps...). Il y a deux hommes debout, pas du tout habillés pour la plage. L'un d'entre eux est en costume bleu et gilet à pois. Il fume et a l'air pensif. Il regarde dans la direction de la femme au maillot rayé, sa main gauche caresse le bras de la femme allongé. L'autre homme est en costume jaune, il est au centre du tableau, heureux et nous regarde dans les yeux. Sa main gauche tient une roue de vélo, et il est enlacé par un enfant assis sur son bras replié. Cet enfant est représenté comme un homme miniature qui jette un regard mauvais sur la femme allongée. Les femmes sont représentées en maillot de bain, et très musclées. L'une est à demi allongée sur le sable, son maillot orange est original et de bonne coupe; elle est pensive et nous regarde. Sa main droite tiens une plante et sa main gauche cache ou saisit le centre du tableau qui n'est autre que le sexe de l'homme en costume jaune. L'autre femme en maillot à rayure blanches et roses a le regard décidé et les lèvres pincées, elle est prête à dévorer l'homme en bleu, qu'elle regarde. Il est difficile de maintenir son vélo comme elle s'y prend : ses mains ne tiennent pas le guidon et son index droit nous indique la fourche qui se dirige vers l'entrejambe de l'autre femme. Sa main gauche effleure la barre qui disparaît entre ses propres cuisses. Le sixième personnage est un enfant en maillot jaune, il fait penser à un petit homme très musclé. Un bout de ciel bleu étoilé apparaît dans l'éclat imprimé sur son maillot, souligné par une fleur rouge. Il est assis en équilibre instable sur la roue du vélo. Pour ne pas tomber, son bras droit est posé sur le bras gauche de la femme debout. Sa main gauche tiens une fleur étrange dont une feuille jaillit verticalement de son entrejambe. Cet enfant nous regarde, et il y a juste au-dessus de lui un nuage en forme de rocher, de chien ou de fœtus. Quelque chose d'étrange plane sur cet enfant, une blessure du passé ? Un avenir incertain ? Ou la mort ? A gauche, on croit voir un vélo accroché à une barrière. En étant vraiment attentif on remarque que le vélo est totalement démantibulé et impossible. Est-ce les ruines de la guerre avec le V de la fourche qui s’élance vers le ciel comme une traînée de forteresse volante qui s’écrase ? Deux rails vers les camps ? Ou le V de la victoire contre le nazisme ? Explication renforcée par les cailloux/crânes posés au premier plan. Enfin, ce sont peut-être les conséquences d’une terrible chute à vélo contre une barrière, sentiment renforcé par la jeune femme au sol. Nous ne pouvons pas connaitre la réponse à ces questions. Le deuxième vélo paraît beaucoup plus « normal » au premier regard, mais il se révèle lui aussi totalement impossible : axe décentré de la première roue, pédalier non relié à la fourche, roue arrière qui devient barre transversale. On remarque que la roue du deuxième vélo se glisse entre les cuisses de la femme à demi allongée... Hypothèse doublement confirmée par cette longue tige blanche et courbe qui disparaît entre les cuisses de l'autre femme et qu’empoigne l’homme en jaune. Nous avons donc deux idées de vélo, voire à tout autre chose que des vélos. Ces tubes blancs courbés qui s’entremêlent avec les membres gris des personnages sont, pour le peintre, des métaphores plastiques puissantes qui disent à la fois le sexe, le métal, la chair, l’objet industriel… toute la confusion créatrice de l’après-guerre. Le fond, le titre, et la totalité du ciel est rouge. « Loisirs sur fond rouge » du sang des millions de morts de la guerre ? « Loisirs sur fond rouge » du drapeau du communisme français de l’après-guerre ? De la révolution russe et de Staline qui sort grandit de la guerre ? « Loisirs sur fond rouge » du désir qui monte? C’est sans doute tout cela à la fois, mais cette lecture du tableau nous montre que l’on ne peut en rester à une simple représentation des loisirs balnéaires dans l’après-guerre. La peinture de Léger paraît naïve, mais il y a une grande maîtrise du geste et rien n’est laissé au hasard. CONCLUSION Ce tableau principalement peint de couleurs chaudes, et datant de la fin de la fin de la Seconde Guerre Mondiale ne laisse pas encore percevoir la femme pin-up qui sera représentée dans les années 60, mais on peut déjà voir une évolution : les femmes sont en maillot de bain, et elles se vouent à leurs loisirs. Elles prennent le temps de se détendre, et ne sont pas aux tâches ménagères et familiales. Ce ne sont pas des belles demoiselles aux corps sublimes (elles sont même faites costauds, fortes), mais plusieurs de leurs gestes sont provocants, sans être vraiment vulgaires pour autant, tout comme les pin-up des années 60. Les hommes eux sont habillés assez classe, et un d'entre eux a la garde d'un enfant. Fernand Léger fait donc preuve d'une ouverture d'esprit remarquable, et il fait un grand pas dans l'évolution de la femme, alors qu'en 1949, lorsqu'il a peint cette huile sur bois, les choses n'avaient pas encore vraiment évolué (elles n'évolueront vraiment que vers 1960). |
En étudiant ces deux œuvres, nous avons voulu mettre en contraste les mentalités au fil du temps.
Dans la première œuvre, qui date du début des années folles, on voit une femme qui par un instinct maternel, veille sur sa famille, et qui est habillée quand son compagnon est nu, l’exemple typique d’une femme de l’avant-guerre.
Dans la deuxième, qui date des années 50, on voit des femmes musclées, sur des sortes de vélos, qui à travers tous leurs gestes provoquent leurs compagnons, occupés à veiller sur leurs enfants. Il y a donc une inversion des rôles, et une nouvelle représentation de la femme, rarement vue jusque-là. C’est un premier pas vers l’émancipation des femmes.
Femmes des années 10, et début des années 20. |
Femmes des années 50-60. |
"Le tissu" de Jeanne Cherhal (2006) | "Itsi bisti petit bikini" de Dalida (1960) |
Le balancier des hanches La poitrine qui penche Flou souvenir des pleins des creux Les doigts longs les mains blanches Disparus sous les manches Rideau tiré sur les cheveaux La bouche qu'on enterre Qui ne doit que se taire Le monde interdit pour les yeux Sur ce corps qui s'efface J'ai regardé en face L'hypocrisie offerte à Dieu J'ai attendu attendu Et je l'ai apperçue La femme cachée sous le tissu Elle semblait absente Sous sa toile de tente Sous son camouflage aguerrie Une infime chaînette La retenait secrète Prisonnière de son mari Dans cet avion énorme Qui survolait les formes Découpées du golfe Persique Cette femme-fantôme Linceul et monochrome Me rendait triste c'est classique J'ai attendu attendu Et je l'ai apperçue La femme cachée sous le tissu Depuis Abu Dhabi Elle gardait l'habit Intégral et ne parlait pas Mais surveillait le sol Qui filait sous le vol Comme une route sous les pas Et soudain elle prit La main de son mari Il s'était passé quelque chose Elle arracha le voile Jeta la longue toile Et je vis sa métamorphose Les cheveux libérés Les genoux desserés Elle était redevenue femme Nous venions de franchir Les portes de l'empire Et les barrières de sa flamme Elle embrassa velours Son mari son amour Que j'avis pris pour un geôlier J'ai vu qu'elle était libre En fragile équilibre Entre la chaine et le collier J'ai vu qu'elle était belle Au nom de toutes celles Qui n'ont pas pu se délier J'ai attendu attendu Et elle est apparue La femme cachée sous le tissu |
Sur une plage il y avait une belle fille Qui avait peur d'aller prendre son bain Elle craignait de quitter sa cabine Elle tremblait de montrer au voisin Un deux trois elle tremblait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Qu'elle mettait pour la première fois Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Un bikini rouge et jaune à p'tits pois Un deux trois voilà ce qu'il arriva Elle ne songeait qu'à quitter sa cabine Elle s'enroula dans son peignoir de bain Car elle craignait de choquer ses voisines Et même aussi de gêner ses voisins Un deux trois elle craignait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Qu'elle mettait pour la première fois Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Un bikini rouge et jaune à p'tits pois Un deux trois voilà ce qui arriva Elle doit maintenant s'élancer hors de l'ombre Elle craint toujours les regards indiscrets C'est le moment de faire voir à tout le monde Ce qu'il la trouble et qui la fait trembler Un deux trois elle a peur de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Qu'elle mettait pour la première fois Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini Un bikini rouge et jaune à p'tits pois Si cette histoire vous amuse On peut la recommencer Si c'est pas drôle on s'excuse En tout cas c'est terminé |
travail écrit par Camille Carlotti,
Marina Gonfond et Malaury Serra (3èmeB).