USS Corsica est un surnom donné à la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale après sa libération le 4 octobre 1943 par la Résistance insulaire, les forces italiennes et l'Armée française ; cette dernière commandée par le général Henri Giraud.
En effet, USS est le préfixe des navires de l'US Navy (United States Ships, en français « Navire des États-Unis »). Il est ici utilisé par analogie avec les porte-avions américains. En effet, la Corse qui a abrité jusqu’à plus de 50 000 soldats nord-américains, était assimilée à un porte-avions insubmersible qui, par sa position stratégique, a joué un rôle important durant la campagne d’Italie et le débarquement de Provence.
Des bombardiers, chasseurs et avions de reconnaissance étaient positionnés sur 17 terrains d’aviation militaire disséminés sur l'île, en particulier le long de la côte orientale dont l'actuel aéroport de Bastia Poretta.
Des pistes d’Alto (un nom emprunté à la rivière Fium'Altu), s’envolaient les avions du 57th Fighter Group, unité mythique de l’armée de l’air des États‐Unis. Il était composé de trois escadrons – le 64th Fighter Squadron « Black Scorpions » (« les Scorpions noirs »), le 65th Fighter Squadron « Fighting cocks » (« les Coqs de combat ») et le 66th Fighter Squadron « Exterminators » (« les Exterminateurs ») – et chapeautait également des escadrilles françaises : « Dauphiné », « Navarre » et surtout « La Fayette » dont la réputation n’était plus à faire y compris auprès des Américains.
Les grands aérodromes de la plaine orientale étaient pour la plupart des installations temporaires avec des pistes en tôles Marston (tôles "américaines" perforées et clipsables) et n'ont laissé que peu de traces (seuls demeurent l'aéroport civil actuel de Borgo Bastia Poretta au nord et la base militaire "capitaine Preziosi " située à Sari Solenzara / Ventiseri, tout au sud de la Plaine Orientale, équipés depuis de pistes en béton).
En effet, USS est le préfixe des navires de l'US Navy (United States Ships, en français « Navire des États-Unis »). Il est ici utilisé par analogie avec les porte-avions américains. En effet, la Corse qui a abrité jusqu’à plus de 50 000 soldats nord-américains, était assimilée à un porte-avions insubmersible qui, par sa position stratégique, a joué un rôle important durant la campagne d’Italie et le débarquement de Provence.
Des bombardiers, chasseurs et avions de reconnaissance étaient positionnés sur 17 terrains d’aviation militaire disséminés sur l'île, en particulier le long de la côte orientale dont l'actuel aéroport de Bastia Poretta.
Des pistes d’Alto (un nom emprunté à la rivière Fium'Altu), s’envolaient les avions du 57th Fighter Group, unité mythique de l’armée de l’air des États‐Unis. Il était composé de trois escadrons – le 64th Fighter Squadron « Black Scorpions » (« les Scorpions noirs »), le 65th Fighter Squadron « Fighting cocks » (« les Coqs de combat ») et le 66th Fighter Squadron « Exterminators » (« les Exterminateurs ») – et chapeautait également des escadrilles françaises : « Dauphiné », « Navarre » et surtout « La Fayette » dont la réputation n’était plus à faire y compris auprès des Américains.
Les grands aérodromes de la plaine orientale étaient pour la plupart des installations temporaires avec des pistes en tôles Marston (tôles "américaines" perforées et clipsables) et n'ont laissé que peu de traces (seuls demeurent l'aéroport civil actuel de Borgo Bastia Poretta au nord et la base militaire "capitaine Preziosi " située à Sari Solenzara / Ventiseri, tout au sud de la Plaine Orientale, équipés depuis de pistes en béton).