Pour les amateurs de plongée sous-marine, par contre, les eaux du littoral corse recèlent de très nombreuses épaves d'avions américains mais aussi allemands, accessibles avec des brevets de Niveau 2 ou 3 relativement simples à obtenir : en partant du Cap Corse et en tournant dans le sens des aiguiles d'une montre on trouve : un Martin Marauder à la marine de Meria, un Thunderbolt P47 devant Miomo, les restes assez dégradés d'un Heinkel 111 au sud du port de commerce de Bastia, les restes de deux chasseurs type Thunderbolt3 au large du port de plaisance de Campoloro, un B25 Mitchell quasi intact posé sur un fond de sable au large du phare d'Alistro . Une forteresse volante B17 en très mauvais état est posée à l'envers, cassée en plusieurs tronçons, dans l'axe de la piste de l'aéroport d'Ajaccio Campo dell oro, un Curtiss P40 Hawk récupéré par grands fonds par les nageurs de combat du CINC a été repositionné tout près de la jetée de la base aéronavale d'Aspretto comme but d'exercice. Un Spitfire est coulé par petits fonds dans le golfe de Lava (appareil de l'as français Jean Sarrail, qui réchappa au crash), un B25 Mitchell est coulé dans la baie de l'Argentella (les hélices récupérées décoraient l'entrée du camping Miodini situé au sud du cap de la Morsetta) et la plus célèbre de toutes (car longtemps presque intacte et accessible sans bateau depuis la côte) est le bombardier B17 coulé au pied de la citadelle génoise de Calvi.
Autre lieu de mémoire, le très simple monument commémorant le dernier vol d'Antoine de Saint Exupéry en 1944 qui décolla de Bastia aux commandes d'un Lightning P38, pour ne jamais revenir (visible sur l'aire de dépose-minute de l'aéroport de Bastia).