Exposition au CDI des « Tours génoises ».



Exposition au CDI des « Tours génoises ».
GESTION :

Ces tours ne cesseront de poser de multiples problèmes aux autorités génoises, d'une part à cause de leur éparpillement, ce qui en fait des cibles privilégiées, d'autre part à cause des défauts de construction, provoquant des effondrements. Plusieurs recensements des tours furent effectués mais aucun nombre précis ne put être avancé. La République de Gênes dut également intervenir dans de très nombreux conflits financiers et querelles de communautés, refus de gardiennage, non-paiement de dettes, demandes de fournitures ou d'armes.

En conséquence, à partir de la fin du xviie siècle et jusqu'en 1768, date de la conquête de l'île par la France, le nombre de tours entretenues diminue considérablement. À l'élection de Pascal Paoli  au poste de général de la Patrie, en 1755, il n'en reste que vingt-deux, dont certaines occupées par les troupes françaises. Pascal Paoli ordonna même en 1760, la construction à des fins militaires, d'une tour de guet au sommet du Monte à Nonza, afin de surveiller le Golfe de Saint-Florent. Cette fortification est appelée la « tour paoline ».

La guérilla continuelle pendant la période paolienne entraîne la destruction de plusieurs édifices, dont les tours de Tizzano, Caldanu, Solenzara, etc. Les combats du débarquement des troupes britanniques du Royaume anglo-corse, en 1794, ruinent les tours de Santa Maria Chjapella et Mortella... À la fin du xviiie siècle seules quelques tours sont encore intactes.


Rédigé par Xavier Casciani le Vendredi 27 Novembre 2020 à 16:54 | Lu 2863 fois

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